Vega Lopez
Portrait de l’artiste
Sur des fonds sombres, souvent traités en aplats, les lignes colorées du peintre Vega Lopez s’entremêlent, rappelant aussi bien les motifs géométriques des arts amazoniens (mis récemment à l’honneur au Musée du Quai Branly) que le tebori, la technique de tatouage traditionnel japonais, ou encore le henné du Proche et Moyen Orient. Ces ornements et ces symboles ainsi associés, métamorphosés, délestés d’un apport discursif unique, se substituent aux mots pour créer un nouvel alphabet polyphonique, ouvrant encore un peu plus le champ des interprétations. Peut-être s’agit-il pour l’artiste, en entremêlant les récits, de proposer une réécriture contemporaine de mythes, de croyances et de coutumes ancestrales, nous laissant libres de partir à la rencontre, à notre tour, de ce voisinage global, sur un continent imaginaire.
Passionné par les représentations du vivant, Vega Lopez développe un corpus de pièces rendant compte, à la manière d’un carnet de voyage, des différentes perceptions géoculturelles de végétaux, humains ou autres animaux. Ainsi, il s’attache à retranscrire la vivacité de ses émotions et impressions, dans une démarche quasi introspective. À l’atelier le trait est rapide et précis, comme porté par l’urgence : il s’agit de fixer, comme sur le papier d’une photographie argentique, un souvenir évanescent. Très prolifique et expérimental, l’artiste explore, d’une série à l’autre, une multitude d’outils et de touches, peut-être pour mieux saisir et garder une trace de la transformation perpétuelle de son travail, sans cesse traversé par une forme d’immédiateté.
La pratique de Vega Lopez est résolument polymorphe, à l’image de ses supports qui varient sans cesse ; les motifs et les couleurs semblent glisser de la toile à la céramique, en passant par le bois, le papier et le mur. L’artiste puise librement dans différents registres des arts visuels, de l’artisanat, de l’illustration ou encore du street art, pour façonner un vocabulaire singulier, complexe, et poétique.
Passionné par les représentations du vivant, Vega Lopez développe un corpus de pièces rendant compte, à la manière d’un carnet de voyage, des différentes perceptions géoculturelles de végétaux, humains ou autres animaux. Ainsi, il s’attache à retranscrire la vivacité de ses émotions et impressions, dans une démarche quasi introspective. À l’atelier le trait est rapide et précis, comme porté par l’urgence : il s’agit de fixer, comme sur le papier d’une photographie argentique, un souvenir évanescent. Très prolifique et expérimental, l’artiste explore, d’une série à l’autre, une multitude d’outils et de touches, peut-être pour mieux saisir et garder une trace de la transformation perpétuelle de son travail, sans cesse traversé par une forme d’immédiateté.
La pratique de Vega Lopez est résolument polymorphe, à l’image de ses supports qui varient sans cesse ; les motifs et les couleurs semblent glisser de la toile à la céramique, en passant par le bois, le papier et le mur. L’artiste puise librement dans différents registres des arts visuels, de l’artisanat, de l’illustration ou encore du street art, pour façonner un vocabulaire singulier, complexe, et poétique.